Destiné à exprimer votre identité et votre individualité, le tatouage est un dessin symbolique ou décoratif obtenu en introduisant de l’encre dans votre peau. Avant de recourir à cette pratique, il est essentiel de savoir dans quel cas celle-ci est contre-indiquée ainsi que tous les risques encourus.
Les femmes enceintes ou allaitantes
Recourir au tatouage présente de nos jours peu de risques une fois que vous avez bien choisi votre tatoueur et que celui-ci respecte toutes les règles d’hygiène principales. Néanmoins, pour être sûr que cette pratique est sans risque pour votre santé, vous devez connaître toutes les contre-indications la concernant.
Les femmes qui allaitent ou qui sont enceintes ne doivent pas se faire tatouer pour des raisons d’esthétique. En effet, au cours de ces deux périodes, la peau peut se distendre ou s’étirer, avec la prise de poids, entraînant une altération du tatouage après quelques mois.
En outre, l’activité hormonale pendant la grossesse est importante et la peau peut réagir de manière imprévue. De plus, durant cette même période, le développement du fœtus peut être mis en danger face au risque de complication infectieuse.
Les personnes atteintes de VIH ou d’hépatites B et C
Modifiant la peau, le tatouage entraîne de nombreuses perforations de l’épiderme pouvant être à l’origine de croûtes, plaies ou d’écoulements de sang au cours de la séance. Si le tatoueur n’est pas professionnel et qu’il ne prend pas les précautions nécessaires pour que cette dernière se déroule bien, la personne tatouée est exposée à des risques infectieux. Ces différentes infections sont dues aux ouvertures et plaies générées pendant la séance. Elles peuvent également résulter d’une transmission par des objets contaminés par le tatoueur ou une personne tatouée auparavant.
Pour éviter tous ces risques, les personnes atteintes du VIH ainsi que celles souffrant d’hépatites B ou C ne doivent absolument pas se faire tatouer. En effet, les personnes infectées par le VIH peuvent transmettre ce virus à la suite d’un tatouage, de même pour les personnes souffrant d'hépatites B ou C.
Par ailleurs, afin d’éviter les risques de transmission du virus, les personnes souffrant d’hépatite B ou C ne doivent pas non plus se faire tatouer. Selon des études menées au Canada, les individus tatoués ont plus de risques d’être contaminés par rapport à ceux qui ne sont pas tatoués.
Néanmoins, si vous tenez absolument à vous faire tatouer en sachant que vous êtes atteint d’hépatite B ou C, vous devez en parler à votre tatoueur. Ce dernier a le droit de refuser de vous tatouer ou peut au contraire accepter en prenant les précautions nécessaires pour éviter une éventuelle contamination.
Les autres contre-indications
Afin de vous mettre à l’abri du risque de saignement en nappe, vous ne devez pas vous faire tatouer si vous prenez des médicaments anticoagulants ou si vous souffrez de troubles de la coagulation. Il en est de même si vous êtes sujets aux maladies du cœur, si vous portez un stimulateur cardiaque ou un pacemaker. En effet, des interférences entre ce dernier et la machine à tatouer peuvent se créer.
En outre, les diabétiques, les personnes épileptiques, atteintes de maladie auto-immune ou d’insuffisance rénale ne doivent pas recourir à cette pratique. Elle ne convient également pas à ceux ou celles qui portent des cicatrices chéloïdes ou cicatrices hypertrophiques.
L’accord de votre médecin est indispensable si vous souffrez de crises d’herpès. En effet, dans certains cas, le tatouage peut être pratiqué loin de la partie où les lésions sont localisées.
Par ailleurs, une autorisation écrite des parents est requise pour les mineurs qui veulent se faire tatouer. Cependant, il est fortement recommandé d’attendre la fin de la croissance de l’adolescent.